Dans le cadre des Fêtes de Wallonie Chants, contes et musiques traditionnels de la Wallonie malmédienne

Dans les cadres des fêtes de Wallonie, AMAPAC vous propose un concert exceptionnel avec le Brassband Xhoffraix et en soliste Denis Gabriel: Chants, contes et musiques traditionels de la Wallonie malmédienne.

-19h00: ouverture des portes

-19h30: prélude par l’académie de musique.

-20h00: concert et contes

Dans le cadres de la tournée es châteaux du Théâtre Royal des Galeries. 15 août 2023. Salle la Fraternité. 20h prélude par le Quintette Lodomez Brass. Ouverture des portes à 19h

Georges Feydeau était pour Marcel Achard le plus grand comique français après Molière. Ce n’est donc pas un hasard, si le Théâtre des Galeries relève le défi du vaudeville avec Georges Feydeau dans sa Tournée des Châteaux.

Le Système Ribadier est fondé sur l’exploitation, par le héros, d’un certain « système » qu’il utilise sur sa femme chaque fois qu’il désire obtenir un peu de liberté. Inutile de dire que le trop ingénieux « système » ne fonctionnera pas toujours à l’entière satisfaction de son auteur.

Le Système Ribadier, c’est la garantie de nombreux coups de théâtre et de grandes performances de comédiens dans une mécanique bien huilée où tout est basé sur le mouvement. Sandra Raco monte Le Système Ribadier à l’épreuve du jeu en plein air en ayant l’intention d’en faire ressortir tout le génie comique.

Pour en savoir un peu plus

« Mais regarde-moi donc dans les yeux… »
Chaque fois que M. Ribadier veut rejoindre une de ses maîtresses, il abuse de ses dons d’hypnotiseur. Les yeux dans les yeux, les mains dans les mains, un « je t’aime » rassurant, et voilà l’épouse endormie par le mari volage qui peut s’enfuir en toute tranquillité. Il fallait bien trouver ce « système » pour contrecarrer la jalousie d’Angèle depuis qu’elle a découvert le carnet de son premier mari, Robineau, qui y notait méticuleusement ses fredaines. Apprenant ainsi que celui qu’elle aimait aveuglément l’avait déshonorée par 365 fois en huit ans de mariage, Angèle est aujourd’hui sur ses gardes. L’arrivée impromptue de Thommereux, amoureux transi qui s’était exilé à Batavia pour ne pas trahir l’amitié de son ami, feu Robineau, pourrait faire imploser l’imparable système.
Le Système Ribadier a été créé au Palais-Royal en 1892, l’année de Monsieur Chasse et Champignol malgré lui. La pièce a été reprise en 1909 sous le titre Ni vu ni connu.
Les pièces de Feydeau reposent sur la qualité d’une intrigue construite avec un luxe de préparations. Généralement, un quiproquo provoque une série de rebondissements en cascade, de péripéties saugrenues, de situations cocasses, où brusquement, dans ce microcosme bourgeois, tout obéit à la folle logique d’un destin implacable. L’ensemble est emporté par un mouvement accéléré, dans lequel les personnages, qui passent continuellement de la crainte au soulagement et vice-versa, vivent dans une urgence qui leur interdit, comme au spectateur, toute réflexion.
Les personnages du Système Ribadier n’échappent pas à la règle, ils sont dessinés de manière singulièrement vivante. Madame Ribadier était naguère la plus confiante des épouses, mais ayant découvert après la mort de son premier mari qu’elle avait été trompée un « certain » nombre de fois, elle est devenue à l’égard de son second mari d’une jalousie maniaque. Ce qui va obliger Ribadier à concevoir un « système » dans lequel il a une imperturbable confiance. Menteur, il doit être imaginatif pour se tirer des fâcheuses circonstances où l’entraîne ses travers. C’est ainsi que Ribadier tente de persuader sa femme que l’entretien qu’il a eu avec le mari de sa maîtresse n’était en réalité qu’une scène de comédie qu’il répétait avec un de ses amis du cercle…. Thommereux est l’amoureux naïf, le malchanceux, l’éternel dindon de la farce qui manque tout ce qu’il entreprend. Reste l’inénarrable Savinet, marchand de vins et spiritueux qui n’a cure d’être trompé par son épouse du moment que cela ne se sait pas, ce qui lui causerait le plus grand préjudice dans ses affaires. Commerçant jusqu’au bout, Savinet, se contentera de contraindre son rival à lui acheter une bouteille de fine champagne.
D’un intérieur bourgeois représenté par Feydeau, nous glissons ici dans le jardin de cette même bourgeoisie. Et nos héros de pacotille prendront le soleil ou la lune par la magie de cette intrigue qui renferme bon nombre d’épisodes aussi ingénieux qu’amusants.

RIBADIER : Arnaud Van Parys
ANGELE : Julie Duroisin
THOMMEREUX : Robin Van Dyck
SAVINET : Pierre Haezaert
GUSMAN : Virgile Magniette
SOPHIE : Laurie Degand

Mise en scène : Sandra Raco
Décor : Léa Gardin
Costumes : Sophie Malacord

Brasero a mis le feu à l’ancienne abbaye de Malmedy !

Incendiée à plusieurs reprises au cours des siècles, ce lundi de Pentecôte, c’est Brasero, le meilleur coverband de Pierre Rapsat qui y a mis le feu !

Invités par Amapac et le Syndicat d’initiative, les musiciens ont créé une ambiance tout simplement incroyable.

Des fans venus d’un peu partout en Wallonie ont chanté, dansé, applaudi à faire trembler les solides murs de l’abbaye.

La voix d’Olivier Fivet, incroyablement proche de celle de Pierre Rapsat a ravi le nombreux public. Beaucoup en ont profité pour visiter l’exposition consacrée à Pierre Rapsat au Malmundarium et passer la journée à Malmedy en attendant le concert.

90 minutes de concert et de nombreux rappels… Un pur bonheur ! Les chansons de Pierre Rapsat n’ont pas pris une ride !

Que l’aventure de Brasero continue… Que la musique de Pierrot vive !

Une courte video

Faut-il être fou pour être belge ? Non peut-être…

La Belgique en septante minutes ! « En Belgique, il faut être un peu fou sinon tu deviens dingue ».

Une démonstration d’autodérision et de douce folie belge. Tout y passe : la brève Histoire belge, quelques mots de flamand, nos deux reines et nos deux rois, le « Non, peut-être », la seule façon au monde de bien cuire les frites (le Belge cuit ses frites deux fois!) et le reggae belge (très gai) : « De tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves ». Yeah ! C’est le tube de l’année.

Un spectacle de septante (traduction de soixante-dix…) minutes qui a régalé les spectateurs du Festival d’Avignon. Détente et pure bonheur : à ne pas manquer !

Extrait video: cliquer ici

AMAPAC en collaboration avec la Ville de Malmedy présente un ciné-concert inédit : « La ville sans les Juifs » avec l’orchestre L’HEURE DE MUSIQUE.

La bobine du film réalisé en 1924 avait disparu jusqu’à ce qu’un collectionneur la retrouve, miraculeusement, sur un marché aux puces en 2015. C’était bien la version complète mais en très mauvais état. Un vaste appel aux dons pour sauver cette pépite a été lancé en Autriche. Le film est maintenant complètement restauré.

Il s’agit d’une part de la projection d’un film visionnaire et pertinent dans le contexte actuel et d’autre part de la reconstitution d’une séance de cinéma muet avec orchestre en live telle qu’elle aurait pu se dérouler dans les années 1920 à Vienne, Berlin, Paris, Londres,…

Les musiciens de L’HEURE DE MUSIQUE ont opté pour des extraits musicaux d’œuvres très connues qui évoquent le climat des scènes.

Ce soir, ils sont sous la direction du chef d’orchestre Léonard Ganvert de renommée internationale. Il a dirigé la plupart des grands orchestres d’opéra de Paris, d’Ostrava, de Berlin, de Londres, de Shangaï,…

Ce spectacle a été applaudi dans les plus grandes salles de France, de Belgique et des Pays-Bas. Ce qui n’est pas surprenant vu le brio des musiciens qui viennent de France, de Belgique, d’Allemagne, des USA et du Japon.

C’est donc à une soirée historique à plusieurs titres que nous vous invitons le jeudi 19 janvier 2023 à 19h30 en la salle La Fraternité.

Les cartes d’entrée sont en vente à la Maison du Tourisme à Malmedy au prix de 15€ en prévente et 17€ le soir-même.

Un texte féroce, drôle, lucide et ingénieux. de Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Pièce de rentrée du théâtre Royal des Galeries saison 2022-2023. 30/10/22 19h30

Le Théâtre Royal des Galeries est de retour à Malmedy avec sa pièce s’ouverture de la saison 2022-2023.

Une comédie acerbe de De Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

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Jacques et Martine, couple apparemment sans histoire, accueillent de vieux amis qu’ils n’ont pas revus depuis dix ans. Ils ont organisé un dîner en l’honneur du mari de Charlotte, devenu présentateur-vedette à la télévision. Parmi les invités figurent aussi Georges, le copain hébergé et Fred, l’envahissant frère de Martine. Au cours de la soirée, la tension monte, la présence de celui qui a réussi déchaîne admiration, envie, jalousie et agressivité.
Tout cela est vu de la cuisine, où les convives viennent tour à tour se livrer, se plaindre et s’expliquer. La maîtresse de maison, entre deux plats, est dans tous ses états pendant que les personnages dévoilent, petit à petit, leurs névroses respectives…

Fred        Frédéric Nyssen
Jacques    Dominique Rongvaux
Martine    Catherine Decrolier
Georges    David Leclercq
Charlotte    Bénédicte Chabot

Metteur en scène: Patrice Mincke
Scénographie et costumes: Lionel Lesire
Décor sonore: Daphné D’Heur

Prêt-à-penser
Cuisine et dépendances est une pièce qui a su capter ce qu’on appelle l’air du temps. Qu’est-ce qu’on y voit ? Un conflit au sein d’un cercle amical. Et si les ressorts des tensions tiennent évidemment aux natures, aux passés et aux états des personnages, un élément très signifiant sème le trouble : il s’agit de la télévision, ou plutôt de ce qu’elle représente dans les nouvelles valeurs de la société. On ne la voit pas, certes. Mais dans Cuisine et dépendances, elle est ce qui donne tant d’importance à l’un des invités (que l’on ne verra pas d’ailleurs) et qui bouleverse les équilibres des quadras bien installés.
Par le truchement de cet accessoire de notre temps – et qui pourrait sans peine prendre la forme de nos modes de communication actuels, tant ils en accusent le trait – Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri révèlent en réalité la manière dont les pouvoirs excessifs de l’image et la prolifération consécutive du prêt-à-penser s’insinue dans toutes les strates de la vie sociale, et la manière dont il prive les êtres pris dans leur vie quotidienne de la moindre possibilité de liberté. Et ce sont justement les personnages qui, tour à tour, revendiquent le droit d’exister pour eux-mêmes qui font exploser toutes les constructions sociales.
Cette comédie sociale n’a évidemment pas vieilli. Sans doute même est-elle plus que jamais pertinente. Toujours aussi féroce, drôle, lucide, ingénieuse, efficace. Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri partagent un même regard, une même envie de bousculer nos torpeurs, nos paresses, nos conformismes et nos bien-pensances.
Olivier Celik, L’avant-scène, n°1415

La compagnie des galeries de Bruxelles revient à Malmedy avec une une comédie terriblement exacte, drôle, affreusement drôle ! Dans le cadre de la tournée des châteaux du théâtre des galeries.

Dans le cadre de son 25ème anniversaire, AMAPAC présente pour la 25ème fois la pièce du Théâtre des Galeries sans sa célèbre Tournée des Châteaux.

La pièce proposée cette année s’intitule « Musée Haut, musée bas » de Jean-Michel Ribes auteur d’une vingtaine de pièces de théâtre dont « Tout contre un petit bois », « Batailles », « Brèves de comptoir », « Monologues », « Bilogues », « Trilogues » ou « Théâtre des animaux ». Il est également le directeur du théâtre du Rond-Point à Paris.

Quelle est l’intrigue ?

Avec l’humour grinçant particulier à Jean-Michel Ribes, « Musée haut, musée bas » met en scène, à travers une multitude de décors, une douzaine de personnages aussi loufoques les uns que les autres, artistes, visiteurs, conservateurs et guides, qui s’éparpillent dans le grand bazar de la culture d’aujourd’hui exposée sous toutes ses facettes.

Bien sûr, nous sommes dans un musée et on y parle d’art, mais Ribes ose démystifier cet art et même s’en moquer. Ce qui nous fait rire, c’est l’identification à ces personnages, comme c’est souvent le cas dans les comédies.

Qui n’est jamais aller au musée sans comprendre ce qu’il y voit, ce qu’il y fait et, parfois, même sans choisir d’y être ?

« Musée haut, musée bas » est une comédie terriblement exacte, drôle, affreusement drôle.

Lundi 15 août– 21h – Prélude en musique à 20h15 par le quintette de cuivre LODOMEZ BRASS. Salle de la Fraternité – MALMEDY. PAF 18€ – Prévente 16€.

Quelques critiques de presse :

« C’est d’une verve, d’une richesse d’inventions drôles, incroyables. Ce n’est pas du tout une critique des musées. C’est une avalanche de situations burlesques situées dans un musée imaginaire et de paroles bouffonnes qui les accompagnent. »

Michel Cournot – Le Monde

« Farce grotesque qui réapprend à penser, à rire librement, à supporter avec panache l’infinie absurdité d’être de ce monde. »

Fabienne Pascaud – Télérama

« Ce qui est formidable chez Ribes, c’est qu’il fait passer par le rire, la verve ou l’ironie. C’est notre Rabelais, la lucidité, plus la gaîté, plus l’extravagance.»

Philippe Tesson – Figaro Magazine

Une fable désopilante sur l’argent qui peut rendre fou

Amapac accueille le Théâtre Arlequin le samedi 19 mars à 20h15 à la salle la Fraternité.

« Comme s’il en pleuvait » est une comédie où le rire dont nous avons tant besoin, surgit du début à la fin. L’auteur, Sébastien Thiéry, écrit, à propos de sa pièce : « Rien ne m’amuse tant que de voir des spectateurs étonnés par une situation qui les dépasse. »

Il met en scène un couple en pleine crise de nerfs. Un soir, elle et lui découvrent, dans leur salon, un billet de 100 € qui n’appartient ni à l’un, ni à l’autre. Le lendemain, ce sont d’autres billets qui apparaissent mystérieusement.

D’où vient cet argent qui continue à pleuvoir les jours suivants ?

On est là devant une énigme désopilante, en même temps qu’une interrogation sur l’argent. Est-il une chance, une malédiction ? On assiste à l’affolement des personnages qui passent de la jubilation à l’écœurement, encombrés dans cette situation absurde par l’indésirable présence d’un voisin psychopathe et d’une femme de ménage espagnole.

Quentin Wasteels met en scène ce spectacle de fête et il y joue l’inquiétant voisin. Delphine Dessambre et Philippe Vauchel sont des gauchistes qui pensent à droite, victimes de l’ironie féroce de l’auteur. Maïté Wolfs ajoute, à la farce, le pittoresque d’un accent à couper au couteau. La pièce est présentée dans un joli décor de Coline Legros.

Cette comédie a été jouée à Paris au Théâtre Edouard VII en 2014 par Pierre Arditi et Evelyne Buyle.

Son succès a été amplement souligné par la presse.

Le Temps écrit : « Féroce, jubilatoire, irrésistible ».

L’Express affirme : « De vrais bons moments ».

France Culture conclut : « On rit beaucoup »

VENEZ RIRE AVEC NOUS… CELA FAIT UN BIEN FOU !

Nous pensions que 2021 serait l’année de la reprise dans le monde culturel.

Malheureusement, cela n’a pas été le cas. Les festivals ont tourné au ralenti de même que les troupes théâtrales.

Comme vous le savez, nous avons dû reporter la pièce « L’illusion conjugale » au premier semestre 2022.

Nous ne désespérons pas de pouvoir organiser une saison « normale » en 2022. Nous sommes, régulièrement, en contact avec les Théâtres qui ont fait les beaux jours de notre ASBL.

Nous avons déjà quelques dates fermes pour la prochaine saison :

– Le 19 mars « Comme s’il en pleuvait » du Théâtre Arlequin avec Philippe Vauchel.

– Les 25 et 26 juin : « Il faut cultiver notre jardin » du Théâtre Jean Vilar. Cette pièce

sera jouée en plein air à la roseraie de Daniel Schmitz.

– Le 15 août : tournée des châteaux du Théâtre des Galeries.

– Le 3 septembre : Fêtes de Wallonie : la Wallonie malmédienne en Brass.

Pour les mois d’octobre et novembre, les théâtres n’ont pas encore fait leur programme jusque-là.

Nous ne maîtrisons, évidemment, pas l’évolution de la pandémie mais nous ne baissons pas les bras et nous travaillons activement. Ce ne sont pas les idées qui manquent.

Nous espérons de tout cœur que notre fidèle public continuera à nous soutenir.

Pas de spectacle à cause des mesures Covid