Un texte féroce, drôle, lucide et ingénieux. de Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Pièce de rentrée du théâtre Royal des Galeries saison 2022-2023. 30/10/22 19h30

Le Théâtre Royal des Galeries est de retour à Malmedy avec sa pièce s’ouverture de la saison 2022-2023.

Une comédie acerbe de De Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

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Jacques et Martine, couple apparemment sans histoire, accueillent de vieux amis qu’ils n’ont pas revus depuis dix ans. Ils ont organisé un dîner en l’honneur du mari de Charlotte, devenu présentateur-vedette à la télévision. Parmi les invités figurent aussi Georges, le copain hébergé et Fred, l’envahissant frère de Martine. Au cours de la soirée, la tension monte, la présence de celui qui a réussi déchaîne admiration, envie, jalousie et agressivité.
Tout cela est vu de la cuisine, où les convives viennent tour à tour se livrer, se plaindre et s’expliquer. La maîtresse de maison, entre deux plats, est dans tous ses états pendant que les personnages dévoilent, petit à petit, leurs névroses respectives…

Fred        Frédéric Nyssen
Jacques    Dominique Rongvaux
Martine    Catherine Decrolier
Georges    David Leclercq
Charlotte    Bénédicte Chabot

Metteur en scène: Patrice Mincke
Scénographie et costumes: Lionel Lesire
Décor sonore: Daphné D’Heur

Prêt-à-penser
Cuisine et dépendances est une pièce qui a su capter ce qu’on appelle l’air du temps. Qu’est-ce qu’on y voit ? Un conflit au sein d’un cercle amical. Et si les ressorts des tensions tiennent évidemment aux natures, aux passés et aux états des personnages, un élément très signifiant sème le trouble : il s’agit de la télévision, ou plutôt de ce qu’elle représente dans les nouvelles valeurs de la société. On ne la voit pas, certes. Mais dans Cuisine et dépendances, elle est ce qui donne tant d’importance à l’un des invités (que l’on ne verra pas d’ailleurs) et qui bouleverse les équilibres des quadras bien installés.
Par le truchement de cet accessoire de notre temps – et qui pourrait sans peine prendre la forme de nos modes de communication actuels, tant ils en accusent le trait – Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri révèlent en réalité la manière dont les pouvoirs excessifs de l’image et la prolifération consécutive du prêt-à-penser s’insinue dans toutes les strates de la vie sociale, et la manière dont il prive les êtres pris dans leur vie quotidienne de la moindre possibilité de liberté. Et ce sont justement les personnages qui, tour à tour, revendiquent le droit d’exister pour eux-mêmes qui font exploser toutes les constructions sociales.
Cette comédie sociale n’a évidemment pas vieilli. Sans doute même est-elle plus que jamais pertinente. Toujours aussi féroce, drôle, lucide, ingénieuse, efficace. Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri partagent un même regard, une même envie de bousculer nos torpeurs, nos paresses, nos conformismes et nos bien-pensances.
Olivier Celik, L’avant-scène, n°1415

La compagnie des galeries de Bruxelles revient à Malmedy avec une une comédie terriblement exacte, drôle, affreusement drôle ! Dans le cadre de la tournée des châteaux du théâtre des galeries.

Dans le cadre de son 25ème anniversaire, AMAPAC présente pour la 25ème fois la pièce du Théâtre des Galeries sans sa célèbre Tournée des Châteaux.

La pièce proposée cette année s’intitule « Musée Haut, musée bas » de Jean-Michel Ribes auteur d’une vingtaine de pièces de théâtre dont « Tout contre un petit bois », « Batailles », « Brèves de comptoir », « Monologues », « Bilogues », « Trilogues » ou « Théâtre des animaux ». Il est également le directeur du théâtre du Rond-Point à Paris.

Quelle est l’intrigue ?

Avec l’humour grinçant particulier à Jean-Michel Ribes, « Musée haut, musée bas » met en scène, à travers une multitude de décors, une douzaine de personnages aussi loufoques les uns que les autres, artistes, visiteurs, conservateurs et guides, qui s’éparpillent dans le grand bazar de la culture d’aujourd’hui exposée sous toutes ses facettes.

Bien sûr, nous sommes dans un musée et on y parle d’art, mais Ribes ose démystifier cet art et même s’en moquer. Ce qui nous fait rire, c’est l’identification à ces personnages, comme c’est souvent le cas dans les comédies.

Qui n’est jamais aller au musée sans comprendre ce qu’il y voit, ce qu’il y fait et, parfois, même sans choisir d’y être ?

« Musée haut, musée bas » est une comédie terriblement exacte, drôle, affreusement drôle.

Lundi 15 août– 21h – Prélude en musique à 20h15 par le quintette de cuivre LODOMEZ BRASS. Salle de la Fraternité – MALMEDY. PAF 18€ – Prévente 16€.

Quelques critiques de presse :

« C’est d’une verve, d’une richesse d’inventions drôles, incroyables. Ce n’est pas du tout une critique des musées. C’est une avalanche de situations burlesques situées dans un musée imaginaire et de paroles bouffonnes qui les accompagnent. »

Michel Cournot – Le Monde

« Farce grotesque qui réapprend à penser, à rire librement, à supporter avec panache l’infinie absurdité d’être de ce monde. »

Fabienne Pascaud – Télérama

« Ce qui est formidable chez Ribes, c’est qu’il fait passer par le rire, la verve ou l’ironie. C’est notre Rabelais, la lucidité, plus la gaîté, plus l’extravagance.»

Philippe Tesson – Figaro Magazine

Une fable désopilante sur l’argent qui peut rendre fou

Amapac accueille le Théâtre Arlequin le samedi 19 mars à 20h15 à la salle la Fraternité.

« Comme s’il en pleuvait » est une comédie où le rire dont nous avons tant besoin, surgit du début à la fin. L’auteur, Sébastien Thiéry, écrit, à propos de sa pièce : « Rien ne m’amuse tant que de voir des spectateurs étonnés par une situation qui les dépasse. »

Il met en scène un couple en pleine crise de nerfs. Un soir, elle et lui découvrent, dans leur salon, un billet de 100 € qui n’appartient ni à l’un, ni à l’autre. Le lendemain, ce sont d’autres billets qui apparaissent mystérieusement.

D’où vient cet argent qui continue à pleuvoir les jours suivants ?

On est là devant une énigme désopilante, en même temps qu’une interrogation sur l’argent. Est-il une chance, une malédiction ? On assiste à l’affolement des personnages qui passent de la jubilation à l’écœurement, encombrés dans cette situation absurde par l’indésirable présence d’un voisin psychopathe et d’une femme de ménage espagnole.

Quentin Wasteels met en scène ce spectacle de fête et il y joue l’inquiétant voisin. Delphine Dessambre et Philippe Vauchel sont des gauchistes qui pensent à droite, victimes de l’ironie féroce de l’auteur. Maïté Wolfs ajoute, à la farce, le pittoresque d’un accent à couper au couteau. La pièce est présentée dans un joli décor de Coline Legros.

Cette comédie a été jouée à Paris au Théâtre Edouard VII en 2014 par Pierre Arditi et Evelyne Buyle.

Son succès a été amplement souligné par la presse.

Le Temps écrit : « Féroce, jubilatoire, irrésistible ».

L’Express affirme : « De vrais bons moments ».

France Culture conclut : « On rit beaucoup »

VENEZ RIRE AVEC NOUS… CELA FAIT UN BIEN FOU !

Nous pensions que 2021 serait l’année de la reprise dans le monde culturel.

Malheureusement, cela n’a pas été le cas. Les festivals ont tourné au ralenti de même que les troupes théâtrales.

Comme vous le savez, nous avons dû reporter la pièce « L’illusion conjugale » au premier semestre 2022.

Nous ne désespérons pas de pouvoir organiser une saison « normale » en 2022. Nous sommes, régulièrement, en contact avec les Théâtres qui ont fait les beaux jours de notre ASBL.

Nous avons déjà quelques dates fermes pour la prochaine saison :

– Le 19 mars « Comme s’il en pleuvait » du Théâtre Arlequin avec Philippe Vauchel.

– Les 25 et 26 juin : « Il faut cultiver notre jardin » du Théâtre Jean Vilar. Cette pièce

sera jouée en plein air à la roseraie de Daniel Schmitz.

– Le 15 août : tournée des châteaux du Théâtre des Galeries.

– Le 3 septembre : Fêtes de Wallonie : la Wallonie malmédienne en Brass.

Pour les mois d’octobre et novembre, les théâtres n’ont pas encore fait leur programme jusque-là.

Nous ne maîtrisons, évidemment, pas l’évolution de la pandémie mais nous ne baissons pas les bras et nous travaillons activement. Ce ne sont pas les idées qui manquent.

Nous espérons de tout cœur que notre fidèle public continuera à nous soutenir.