Dans le cadre de la tournée des châteaux de la compagnie du Théâtre des galeries.

Cette comédie, l’une des plus gaies de Musset, démontre avec grâce et fantaisie qu’en amour du moins, on ne saurait jurer de rien.
On vous donne rendez-vous avec la troupe énergique du théâtre des Galerie pour un spectacle optimiste où l’humour et l’ironie dominent !


Ballet amoureux…

Tout comme Camille dans « On ne badine pas avec l’amour », Valentin refuse le mariage dans « Il ne faut jurer de rien », l’une par endoctrinement et orgueil après des années de couvent, l’autre par crainte de souffrir et…  Par orgueil.
Valentin a 25 ans et mène une vie insouciante entre les femmes, le jeu et l’alcool, grâce à l’argent de son oncle qui décide pourtant un jour d’arrêter de payer ses dettes s’il ne se marie pas. Mais le jeune homme craint les amours éphémères. À ses yeux, se marier, c’est prendre le risque d’être trompé, de souffrir à la fois de la honte et de l’amour blessé. L’oncle, Van Buck, décide pourtant d’aller rendre hommage à la baronne de Mantes; il espère obtenir la main de sa fille, Cécile, pour son neveu. Valentin manigance alors un « piège » : tenter de séduire en huit jours la jeune fille, si elle succombe à ses charmes, il ne l’épousera pas puisque cela démontrerait sa frivolité. En effet, comment avoir la garantie qu’un galant ne pourrait pas la conquérir aussi facilement après le mariage ?

Bien entendu, la suite illustrera le proverbe « Il ne faut jurer de rien » : c’est-à-dire qu’il ne faut jamais être trop sûr de soi et hâter son jugement car tout peut se révéler bien différent.

En 1836, Alfred de Musset est un homme blessé. Il n’a que 26 ans et a déjà connu les affres du désespoir amoureux aux côtés de Georges Sand avec qui il a vécu quelques courtes années intenses et tumultueuses. L’amour, principal sujet de ses tourments, constitue aussi le cœur de son œuvre lyrique et romantique. En 1836, il publie « Il ne faut jurer de rien », pièce en trois actes autour d’un proverbe.
Musset exploite avec brio toute une gamme de procédés comiques dans son proverbe résolument tourné vers une optimiste gaieté. L’humour et l’ironie dominent : ces deux registres font la force et le charme de Valentin lors de ses joutes verbales avec son oncle dont les arguments moralisateurs sont systématiquement contrés par des réparties plaisantes.
Les diverses formes de comique (caractère, situation, mots, gestes) manifestent constamment l’esprit de l’auteur.

Par le Théâtre de Liège. « Très en verve, Jean-Marie Piemme mêle allègrement envolées brillantes, dialogues cinglants, coups de griffe et répliques déconcertantes. »

Parce que c’est la crise, parce que l’avenir est vacillant, parce que des milliers de personnes assiègent quotidiennement la citadelle Europe, parce que les Trente Glorieuses, c’est bel et bien fini, parce que les délinquants sont quand même toujours des étrangers, parce qu’il y a pauvre et pauvre et que trop c’est trop, la famille bien blonde que décode le spectacle est assaillie par un bataillon de frayeurs. Comme bon nombre d’autres en Europe, elle se blottit alors derrière des partis d’extrême droite et vote pour ceux qui, en répandant haine raciale et repli identitaire, ceignent d’un lourd cadenas l’harmonie du XXIe siècle. Leurs paroles xénophobes se démusellent chaque jour d’avantage car la peur est bien le terreau de l’abomination, nous le savons, mais il est urgent de le rappeler, et plus que jamais d’ailleurs. Le metteur en scène Fabrice Schillaci l’exprimera par l’humour, avec la langue acerbe et incisive de Jean-Marie Piemme qui relève le défi, ô combien difficile, de désamorcer la gravité des choses sans faire l’économie de la réflexion et de la prise de conscience. Le rire est là pour sucrer les larmes !

Interprétation Joëlle Franco, Élisabeth Karlik, Stéphane Vincent
Texte Jean-Marie Piemme
Conception et mise en scène Fabrice Schillaci

La presse en parle:

« Ce qui peut nous paraître comme une exagération dans les paroles des acteurs, tant les sujets abordés frappent ou font rire, il est difficile de rester insensible à ce véritable panaché de faits quotidiens déclamés avec éloquence et sarcasme. » Jardin Publik-Radio Panik, Ray Laurens, 23 octobre 2017


« Très en verve, Jean-Marie Piemme mêle allègrement envolées brillantes, dialogues cinglants, coups de griffe et répliques déconcertantes. » Demandez le programme, Jean Campion, 17 octobre 2017


« L’humour caustique de Jean-Marie Piemme stigmatise la montée des extrêmes droites européennes ; la mise en scène, sur le fil du rasoir, évite le piège de la vulgarité. Un spectacle chaleureusement applaudi par le public qui rit à bon escient, ce qui témoigne de la justesse de l’interprétation. » Théâtre du Blog, Mireille Davidovici, 14 octobre 2017


« Au rire cathartique voulu par le metteur en scène, l’auteur répond par l’allégorie farcie de caricature. Sans éviter les clichés, son écriture féroce, son sens de la formule font grincer la fable jusqu’à la distorsion. » La Libre Belgique, Marie Baudet, 13 octobre 2017


« La Blondinette (décapante Elisabeth Karlik), avec ses longs cheveux, rappelle furieusement Marion Maréchal-Le Pen tandis que sa mère (explosive Joëlle Franco) dégobille tout ce que lui inspire le « virus progressiste ». Dans le rôle du père, Stéphane Vincent est à la fois irrésistible et résistible (comme le personnage de Bertolt Brecht). Mise en scène par Fabrice Schillaci, la pièce désamorce son fond nauséabond avec un sens affûté du grotesque, et avec un humour de plus en plus décalé, voire surréaliste. » Le Soir, Catherine Makereel, 14 août 2017

Par la Royale Etoile Wallonne de Chôdes SPECTACLE OFFERT PAR AMAPAC ET SES PARTENAIRES.

Roland Fortin, auteur de roman, divorcé depuis 10 ans, fête son anniversaire. Il a invité une femme qu’il vient de rencontrer. Tout ne va pas se passer comme prévu! Une suite de situations rocambolesques vont se succéder !

Spectalcle offert par AMAPAC et ses partenaires:

Invitations disponibles à la Maison du Tourisme – Malmedy

Pour les ainés à l’accueil à la maison communale,
à la taverne « chez Remy » à Xhoffraix et au magasin Piront-Bastin à Ligneuville

LOIN DE LINDEN: !!Dimanche!! 15 octobre à 19h30

De Veronika Mabardi et Giuseppe Lonobile. Avec Valérie Bauchau (Prix de la critique 2016 – meilleure comédienne), Véronique Dumont et Giuseppe Lonobile.

Tout oppose ces deux grands-mères : classe sociale, langue, visions du monde… Réunies exceptionnellement à la demande de leur petit-fils, les deux aïeules, magistralement interprétées par Véronique Dumont et Valérie Bauchau, ne s’étaient plus revues depuis le mariage lointain de leurs enfants, alors qu’elles habitent pourtant toutes deux Linden. Et les deux dames se livrent, racontant à travers leurs histoires, celle de la Belgique, entre souvenirs de guerre, conflits linguistiques et préjugés. Une œuvre touchante et grave, signée Veronika Mabardi.

La Presse en parle

On plonge, avec « Loin de Linden », dans l’histoire de la Belgique, avec ses hiatus, tout comme dans celle de deux familles, deux façons de vivre. Pour incarner ces femmes quasiment adversaires, cristallisant l’altérité, et dont pourtant affleurent les paradoxales similitudes, Giuseppe Lonobile ne pouvait mieux choisir que Véronique Dumont et Valérie Bauchau – étincelant toutes deux dans des compositions à la fois typées et ciselées en nuance.
Le trio porte avec finesse le texte sensible et très personnel de Veronika Mabardi. La Libre Belgique


Valérie Bauchau est juste en son comportement de bourgeoise engoncée dans ses conventions sociales méprisantes ; Véronique Dumont est impayable dans sa spontanéité de femme de la campagne flamande pratiquant plus le patois que le français. Ce qui ajoute à l’histoire une dimension communautaire qui pose clairement le problème de toute coexistence de classe, de mentalité, de croyances et donne à la pièce de Veronika Mabardi une dimension universelle.
Rue du Théâtre

La poudre aux yeux d’Eugène Labiche, le 16 septembre 2017. Dans le cadre des Fêtes de Wallonie.

… où deux familles s’éblouissent par de fausses apparences… !. Par la compagnie du Théâtre du souffle.

Robert : « Aujourd’hui, c’est la mode ; on se jette de la poudre aux yeux, on fait la roue… on se gonfle comme des ballons. Et quand on est tout bouffi de vanité… plutôt que d’en convenir (…) on préfère sacrifier l’avenir, le bonheur de ses enfants… »

Le plus grand auteur comique après Molière, Eugène Labiche décrit avec férocité les mœurs de la bourgeoisie du Second Empire (1861) dont le mot d’ordre est « Enrichissez-vous ! »

Ici deux familles veulent marier leurs enfants et c’est aussitôt la course à la dot. Les mères commencent une compétition à la fortune et, devant les maris consentants, s’envoient à la tête toilettes éblouissantes, loges à l’opéra, domestiques… jusqu’à ce que la vérité apparaisse en coup de théâtre…

MISE EN SCENE : Renzo ELISEO

DISTRIBUTION  : Kevin BEEPUN, André DETIFFE, Marie-Elisabeth DRICOT, Virgile GAUTHIER, Christine GENART, Sabine GULLMANN, Vincent KOERVER, Vincent MOREAU, Hugo PEREIRA,  Senen RODRIGUEZ,

Marie-France TAETER,

SCENOGRAPHIE : Véronique CORDONNIER

COSTUMES : Rose BORN

GRAPHISME : Laurence EVRARD, André DETIFFE, Renzo ELISEO, Vincent MOREAU

ECLAIRAGES/SON : Michel POISQUET, Renzo ELISEO

DECOR SONORE : Monsieur GEORQ

Le repas des fauves: Samedi 29 avril à 20h

Énorme succès en France récompensé par trois Molières, la pièce est reprise par la compagnie du Théâtre des Galeries. Un huis-clos haletant où le suspense fait froid dans le dos. D’après l’œuvre de Vahé Katcha. Adaptation de Julien Sibre.

1942. Dans la France occupée, sept amis se retrouvent pour fêter l’anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au pied de leur immeuble soient abattus deux officiers allemands. Par représailles, la Gestapo investit le bâtiment et décide de prendre deux otages par appartement. Le Commandant Kaubach, qui dirige cette opération, propose de ne passer prendre les otages qu’au dessert… Et mieux : il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux convives qui l’accompagneront. C’est ainsi que peut commencer : Le Repas des fauves.

Les bassesses de l’instinct animal ne tardent pas à se faire sentir chez les convives. Les amis sortent les griffes et montrent les crocs. Entre petites mesquineries et grandes trahisons, les vérités mises à jour vont faire grincer les dents et donner des sueurs froides. Tergiversations, coups bas, mauvaise foi, absence de dignité : la peur de mourir peut rendre raciste, homophobe, misogyne et cynique.

Quand le barbare s’invite à votre table… Les sept amis régressent vers une animalité qui ne se soucie plus que de survivre.

Le génie de Katcha, admirablement mis en scène dans la présente interprétation, est de nous dépeindre sans complaisance la nature humaine, avec un réalisme cru d’où l’humour n’est jamais absent. Face à l’horreur abordée avec dérision, le spectateur rit beaucoup. De lui-même, d’abord, à travers ces acteurs d’un passé aux accents bien actuels.

De Francis Weber. Par le Théâtre Arlequin.

Revoici François Pignon, l’anti-héros du Dîner de cons et de L’Emmerdeur. Petit comptable insignifiant, Pignon apprend, avant l’annonce officielle, que l’entreprise qui l’occupe va se passer de ses services. Refrain connu: restructuration. Déjà que le brave François n’est pas au beau fixe avec son ex-femme et que, par là-même, il ne voit plus son fils, il semble ne plus lui rester qu’une solution : se jeter par la fenêtre. Mais il a un voisin qui, non seulement, va l’empêcher d’en finir, mais va lui apporter une solution inattendue pour rester dans l’entreprise qui, entre parenthèses, fabrique des préservatifs. Il doit jouer le jeu de la discrimination et se faire passer pour homosexuel. A partir de là, sa vie va se meubler d’épisodes inattendus qui seront autant d’éclats de rire.

Mise en scène : José Brouwers • Décor : Philippe Waxweiler • Costumes : Marie-Josée Delecour • Lumières et décor sonore : Franco De Bartolomeo et Alex Fontaine

Avec Marie-Josée Delecour, Delphine Dessambre, Jean-Marie Gélon, Pierre Ligot, Jean-Louis Maréchal, Serge Swysen et Alexandre Tirelier.

« Mic-mac â covint» : Pièce en wallon. SPECTACLE OFFERT PAR AMAPAC ET SES PARTENAIRES – 15 janvier à 15h

Une plaisante comédie en trois actes de Claudy Hugo interprétée, en wallon de Bellevaux, par la troupe des Djoyeûs Lurons.     One plêhante comèdî è treûs-akes d’ à Claudy Hugo intèrprèté, è walon d’ Bèlvâ, par lu Troupe dès Djoyeûs Lurons.     Spectacle offert par Amapac et ses partenaires: invitations disponibles à la Maison du Tourisme – Malmedy. Pour les ainés à l’accueil à la maison communale, à la taverne « chez Remy » à Xhoffraix et au magasin Piront-Bastin à Ligneuville

Mès ku s’ passe-t-i â covint du Sinte Marîe-Jeanne ? L’ élècsîr ki li pèrmètéve du sorvîker nu s’ vind pus wêre èt, du pus´, lu seûr rèsponsâbe du s’ fabricâcion vint d’ mouri. One ôte seûr èst houké po saye du r’lancer ci prodwit.

Méme lès pinsionêres do home ki tint â covint vont s’ ènnè mèler…

Mais que se passe-il au couvent de Sainte Marie-Jeanne ?  L’élixir qui lui permettait de survivre ne se vend plus guère. De plus, la sœur responsable de sa fabrication vient de décéder. Une autre sœur est appelée pour tenter de relancer ce produit. Même les pensionnaires du home adossé au couvent vont se mêler de l’affaire…

Par la Cie du Pas Sage. Comédie en 5 actes et en vers de Molière créée à Paris au Théâtre du Palais Royal le 11 mars 1672.

– Mise en scène : Evelyne Thomas.
Avec Avec : Adrien Undorf, Anne Brevers, Aurélie Heins, Blandine Dewitte, François Devaux,
Georges Tournay, Hélène Thomas, Michel Gellée, René Thomas, Sylvie Lahaye

Philaminte est une mère autoritaire qui mène son monde, y compris son mari, Chrysale, à la baguette. Elle s’est piquée aussi d’être « savante » et parvient à entraîner sa fille ainée Armande et sa belle-sœur Bélise dans son sillage. Elle veut imposer un exaspérant poète à la mode, Trissotin, comme époux à sa fille cadette, Henriette. Henriette qui est une jeune fille éclairée, mais pas du tout «savante», aime Clitandre, un jeune homme de bonne famille, aimable et intelligent qui a été rejeté par Armande. De son côté, Armande a toujours des vues sur Clitandre qu’elle essaie de convaincre de maintenir une relation «de tête» où les affaires du corps n’entrent pas…

– Prix : 12€ / 10€ en prévente à la Maison du Tourisme de Malmedy
– Lieu : Salle de la Fraternité Malmedy.