LOIN DE LINDEN: !!Dimanche!! 15 octobre à 19h30

De Veronika Mabardi et Giuseppe Lonobile. Avec Valérie Bauchau (Prix de la critique 2016 – meilleure comédienne), Véronique Dumont et Giuseppe Lonobile.

Tout oppose ces deux grands-mères : classe sociale, langue, visions du monde… Réunies exceptionnellement à la demande de leur petit-fils, les deux aïeules, magistralement interprétées par Véronique Dumont et Valérie Bauchau, ne s’étaient plus revues depuis le mariage lointain de leurs enfants, alors qu’elles habitent pourtant toutes deux Linden. Et les deux dames se livrent, racontant à travers leurs histoires, celle de la Belgique, entre souvenirs de guerre, conflits linguistiques et préjugés. Une œuvre touchante et grave, signée Veronika Mabardi.

La Presse en parle

On plonge, avec « Loin de Linden », dans l’histoire de la Belgique, avec ses hiatus, tout comme dans celle de deux familles, deux façons de vivre. Pour incarner ces femmes quasiment adversaires, cristallisant l’altérité, et dont pourtant affleurent les paradoxales similitudes, Giuseppe Lonobile ne pouvait mieux choisir que Véronique Dumont et Valérie Bauchau – étincelant toutes deux dans des compositions à la fois typées et ciselées en nuance.
Le trio porte avec finesse le texte sensible et très personnel de Veronika Mabardi. La Libre Belgique


Valérie Bauchau est juste en son comportement de bourgeoise engoncée dans ses conventions sociales méprisantes ; Véronique Dumont est impayable dans sa spontanéité de femme de la campagne flamande pratiquant plus le patois que le français. Ce qui ajoute à l’histoire une dimension communautaire qui pose clairement le problème de toute coexistence de classe, de mentalité, de croyances et donne à la pièce de Veronika Mabardi une dimension universelle.
Rue du Théâtre

La poudre aux yeux d’Eugène Labiche, le 16 septembre 2017. Dans le cadre des Fêtes de Wallonie.

… où deux familles s’éblouissent par de fausses apparences… !. Par la compagnie du Théâtre du souffle.

Robert : « Aujourd’hui, c’est la mode ; on se jette de la poudre aux yeux, on fait la roue… on se gonfle comme des ballons. Et quand on est tout bouffi de vanité… plutôt que d’en convenir (…) on préfère sacrifier l’avenir, le bonheur de ses enfants… »

Le plus grand auteur comique après Molière, Eugène Labiche décrit avec férocité les mœurs de la bourgeoisie du Second Empire (1861) dont le mot d’ordre est « Enrichissez-vous ! »

Ici deux familles veulent marier leurs enfants et c’est aussitôt la course à la dot. Les mères commencent une compétition à la fortune et, devant les maris consentants, s’envoient à la tête toilettes éblouissantes, loges à l’opéra, domestiques… jusqu’à ce que la vérité apparaisse en coup de théâtre…

MISE EN SCENE : Renzo ELISEO

DISTRIBUTION  : Kevin BEEPUN, André DETIFFE, Marie-Elisabeth DRICOT, Virgile GAUTHIER, Christine GENART, Sabine GULLMANN, Vincent KOERVER, Vincent MOREAU, Hugo PEREIRA,  Senen RODRIGUEZ,

Marie-France TAETER,

SCENOGRAPHIE : Véronique CORDONNIER

COSTUMES : Rose BORN

GRAPHISME : Laurence EVRARD, André DETIFFE, Renzo ELISEO, Vincent MOREAU

ECLAIRAGES/SON : Michel POISQUET, Renzo ELISEO

DECOR SONORE : Monsieur GEORQ

Le repas des fauves: Samedi 29 avril à 20h

Énorme succès en France récompensé par trois Molières, la pièce est reprise par la compagnie du Théâtre des Galeries. Un huis-clos haletant où le suspense fait froid dans le dos. D’après l’œuvre de Vahé Katcha. Adaptation de Julien Sibre.

1942. Dans la France occupée, sept amis se retrouvent pour fêter l’anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au pied de leur immeuble soient abattus deux officiers allemands. Par représailles, la Gestapo investit le bâtiment et décide de prendre deux otages par appartement. Le Commandant Kaubach, qui dirige cette opération, propose de ne passer prendre les otages qu’au dessert… Et mieux : il leur laisse la liberté de choisir eux-mêmes les deux convives qui l’accompagneront. C’est ainsi que peut commencer : Le Repas des fauves.

Les bassesses de l’instinct animal ne tardent pas à se faire sentir chez les convives. Les amis sortent les griffes et montrent les crocs. Entre petites mesquineries et grandes trahisons, les vérités mises à jour vont faire grincer les dents et donner des sueurs froides. Tergiversations, coups bas, mauvaise foi, absence de dignité : la peur de mourir peut rendre raciste, homophobe, misogyne et cynique.

Quand le barbare s’invite à votre table… Les sept amis régressent vers une animalité qui ne se soucie plus que de survivre.

Le génie de Katcha, admirablement mis en scène dans la présente interprétation, est de nous dépeindre sans complaisance la nature humaine, avec un réalisme cru d’où l’humour n’est jamais absent. Face à l’horreur abordée avec dérision, le spectateur rit beaucoup. De lui-même, d’abord, à travers ces acteurs d’un passé aux accents bien actuels.

De Francis Weber. Par le Théâtre Arlequin.

Revoici François Pignon, l’anti-héros du Dîner de cons et de L’Emmerdeur. Petit comptable insignifiant, Pignon apprend, avant l’annonce officielle, que l’entreprise qui l’occupe va se passer de ses services. Refrain connu: restructuration. Déjà que le brave François n’est pas au beau fixe avec son ex-femme et que, par là-même, il ne voit plus son fils, il semble ne plus lui rester qu’une solution : se jeter par la fenêtre. Mais il a un voisin qui, non seulement, va l’empêcher d’en finir, mais va lui apporter une solution inattendue pour rester dans l’entreprise qui, entre parenthèses, fabrique des préservatifs. Il doit jouer le jeu de la discrimination et se faire passer pour homosexuel. A partir de là, sa vie va se meubler d’épisodes inattendus qui seront autant d’éclats de rire.

Mise en scène : José Brouwers • Décor : Philippe Waxweiler • Costumes : Marie-Josée Delecour • Lumières et décor sonore : Franco De Bartolomeo et Alex Fontaine

Avec Marie-Josée Delecour, Delphine Dessambre, Jean-Marie Gélon, Pierre Ligot, Jean-Louis Maréchal, Serge Swysen et Alexandre Tirelier.

« Mic-mac â covint» : Pièce en wallon. SPECTACLE OFFERT PAR AMAPAC ET SES PARTENAIRES – 15 janvier à 15h

Une plaisante comédie en trois actes de Claudy Hugo interprétée, en wallon de Bellevaux, par la troupe des Djoyeûs Lurons.     One plêhante comèdî è treûs-akes d’ à Claudy Hugo intèrprèté, è walon d’ Bèlvâ, par lu Troupe dès Djoyeûs Lurons.     Spectacle offert par Amapac et ses partenaires: invitations disponibles à la Maison du Tourisme – Malmedy. Pour les ainés à l’accueil à la maison communale, à la taverne « chez Remy » à Xhoffraix et au magasin Piront-Bastin à Ligneuville

Mès ku s’ passe-t-i â covint du Sinte Marîe-Jeanne ? L’ élècsîr ki li pèrmètéve du sorvîker nu s’ vind pus wêre èt, du pus´, lu seûr rèsponsâbe du s’ fabricâcion vint d’ mouri. One ôte seûr èst houké po saye du r’lancer ci prodwit.

Méme lès pinsionêres do home ki tint â covint vont s’ ènnè mèler…

Mais que se passe-il au couvent de Sainte Marie-Jeanne ?  L’élixir qui lui permettait de survivre ne se vend plus guère. De plus, la sœur responsable de sa fabrication vient de décéder. Une autre sœur est appelée pour tenter de relancer ce produit. Même les pensionnaires du home adossé au couvent vont se mêler de l’affaire…